Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Du fond du cœur, j’espère que 2020 brillera pour vous, qu’elle vous sera épanouissante et remplie d’amour.
Pour ce premier article de l’année 2020, je voulais vous faire part du plus bel enseignement que j’ai pu retirer de ces dix dernières années.

N’avez-vous jamais constaté que la vie ne vous offre rarement ce que vous avez demandé ?
Lorsque j’étais encore sur les bancs de fac, je voulais devenir journaliste. Le journalisme était pour moi une véritable passion et je me souviens avoir travaillé très dur pour atteindre cet objectif.
Malheureusement pour moi (ou heureusement) les choses ne se sont pas déroulées comme je le souhaitais. Je n’ai jamais réussi à faire de ma passion mon métier. Quand je repense à ces années années, j’ai le souvenir d’une vie professionnelle difficile. Je tombais souvent sur des gros cons machistes et carriéristes dans les rédactions, les portes devant moi se fermaient les unes après les autres et je me retrouvais régulièrement dans des situations d’injustice très difficiles à vivre. Pourtant, ce métier c’était mon rêve d’enfant. Après de nombreux échecs et voyant le temps qui défilait, il m’a fallu me rendre à l’évidence : je devais changer de voie. Ce secteur n’était pas pour moi. Je n’étais pas à ma place. Aujourd’hui je suis consultante dans le digital et j’aime mon métier malgré le fait que ce dernier ne soit pas mon premier choix.
A la différence du secteur journalistique, pour devenir consultante en digital, tout a été très simple. J’ai réussi mes études sans trop de difficultés et je n’ai eu aucun mal à trouver du travail. Tout était beaucoup plus simple et évident. J’étais sur le bon chemin.
La leçon que je tire de tout ça ? Tel Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent, il faut arrêter de s’accrocher à ce qui n’est pas fait pour vous. Lorsque que les choses deviennent compliquées et qu’elles vous font souffrir alors elles ne sont pas pour vous et vous n’êtes pas à votre juste place.

Savoir écouter nos signaux pour mieux être guidé
Comment savoir si mes choix sont en accords avec ma nature profonde ? C’est une question que je me suis longtemps posée. L’intuition, le ressenti et le corps nous permettent de savoir si la voie que l’on empreinte est bien celle qui est faite pour nous.
Tout le monde possède de l’intuition. Celle-ci se développe au fur et à mesure de la place que l’on lui accorde dans notre vie. L’intuition, c’est cette petite voix intérieure qui nous guide dans nos choix ou dans certaines circonstances. Elle n’est pas nécessairement rationnelle dans le sens où vous ne pouvez pas justifier ce qu’elle vous indique de manière logique. Et pourtant, elle ne se trompe rarement.
Le ressenti constitue aussi un signal important. Qu’est-ce que je ressens lorsque je pense à un job, à une personne ou à une situation ? Est ce que cela me paraît difficile ou simple ? Est-ce que la joie et l’excitation m’envahissent ? Au contraire, ai-je tendance à éprouver de l’appréhension ? Nous avons souvent tendance à écouter notre mental au profit de notre ressenti alors qu’en réalité, ce dernier est bien plus fiable pour nous mener vers l’épanouissement.
Enfin, les signaux envoyés par le corps sont aussi des éléments qui peuvent vous guider. Lorsque je me trouve dans un lieu, comment mon corps réagit-il ? Est-il relaxé ou tendu ? Ai-je mal à la tête ou au ventre ? Nombreuses sont les maladies qui surviennent lorsque nous nous trouvons dans une situation qui n’est pas alignée avec nous-mêmes. On dit que notre état de santé est le reflet de l’état de notre âme.

Lâcher prise et pour recevoir mieux.
Lorsque l’on ne reçoit pas ce que l’on souhaite, c’est tout simplement parce que la vie a prévu mieux pour nous. Combien de fois ce que je pensais être une situation d’échec s’est avérée être un véritable cadeau du ciel ? Je suis sûre que de votre côté, vous pouvez aussi recenser un bon nombre d’exemples qui vont dans ce sens.
Nous rencontrons tous des situations ou épreuves compliquées dans notre vie. Outre le fait de posséder un sens caché, ces épreuves, lorsqu’elles deviennent trop difficiles, ne peuvent trouver une issue favorable que lorsqu’elles sont remises entre les mains de Dieu. C’est aussi ce que m’avait enseigné Georgia en retraite cet été, en évoquant le cas d’Arjuna, un personnage issu de la Bhagavad-Gîtâ, un des texte fondateur de l’hindouisme. Alors qu’il est sur un champ de bataille, Arjuna est désemparé, accablé et désorienté. Il s’en remet à Dieu et demande humblement :
« Mon cœur est accablé de tristesse. Mon esprit est troublé. Il ne sait plus où est mon devoir. Je t’en supplie : indique-moi clairement ce qui est bon pour moi. Je suis ton disciple. Instruis-moi, car j’ai pris refuge en toi. »
Le soufi Shams de Tabriz écrivait : «La patience, ce n’est pas endurer passivement. C’est voir assez loin pour avoir confiance en l’aboutissement d’un processus. L’impatience signifie une courte vue, qui ne permet pas d’envisager l’issue. Ceux qui aiment Dieu n’épuisent jamais leur patience, car ils savent qu’il faut du temps pour que le croissant de lune devienne une lune pleine»
Dans les moments de doute, n’oubliez jamais que rien n’est figé dans le marbre. Je conclurai cet article en évoquant une discussion que j’ai eu avec une copine récemment. Ses mots résument précisément cette idée que l’univers est un excellent maître d’orchestre en ce qui concerne notre destin : « Peut-être que ce que tu fais aujourd’hui n’a pas de sens mais dans quelques mois ou quelques années, tu sauras pourquoi tu as fait cela ».
J’espère que cet article vous aura plu. Merci de m’avoir lu.
En attendant le prochain article, on se retrouve sur insta
XOXO
Djoumana
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